sportsregions
Envie de participer ?

L’ABAT - OISEAU

 L’abat-oiseau est un tir traditionnel qui se pratique sur des cartes beursault ou sur des oiseaux fixés en haut d’une perche.

Ce tir se déroule en général au début du printemps pour permettre au nouveau roi de participer au Tir du Roy de France, qui se déroule à Vic-sur-Aisne le 1er Mai.

Avant le début du tir, les buttes sont saluées l’une après l’autre par tous les archers présents dans l’ordre suivant : le drapeau, l’empereur, le roi, le connétable, les différents officiers, les chevaliers et les archers.

Sur cartes beursault, il s’agit d’abattre un oiseau en bois fiché au centre des 2 cartes du jeu d’arc, qui sont décorées pour l’occasion.

L’oiseau ne doit pas dépasser certaines dimensions bien précises (1 pouce de large sur 2 pouces de haut = 26 mm sur 52 mm).

 

Pour qu’on puisse annoncer que le coup est bon, la flèche doit avoir frappé l’oiseau directement (pas par ricochet) et l’oiseau doit être tombé. De plus, le morceau tombé doit être plus important que celui resté accroché à la carte.

L’archer qui a ainsi abattu l’oiseau attend sur le pas de tir ; toute la compagnie se rend à sa rencontre par l’allée du roi pour le féliciter et lui rendre hommage.

Le roi de l’année précédente lui remet alors sa flèche, l’oiseau blessé et son écharpe de roi.

 

Il devient le roi de la compagnie pour une année. S’il réitère son exploit 3 ans de suite, il deviendra empereur. Le titre d’empereur est décerné à vie.

 

Tous les archers saluent à nouveau les 2 buttes avec, derrière le drapeau, le nouveau roi et en reprenant l’ordre du premier salut aux buttes.

 

Si personne ne parvient à abattre l’oiseau ce jour-là, la compagnie devra se réunir à nouveau jusqu’à ce que le but soit atteint et qu’un nouveau roi soit proclamé.

Le roi est le seul archer pouvant emprunter l’allée du roi. Les autres archers doivent obtenir son autorisation pour le faire.

Il est d’usage que le roi préside aux assemblées générales de la compagnie et participe au Bouquet Provincial, derrière son porte-drapeau.